Sport

Un juge annule l’interdiction des athlètes transgenres féminines dans un comté de NY suite à une action en justice de la ligue de roller derby

Un juge de New York invalide l’interdiction des athlètes transgenres féminines

Un juge de New York a annulé vendredi l’interdiction des athlètes transgenres féminines dans un comté de Long Island après qu’une ligue locale de roller derby féminin l’ait contestée. Le juge Francis Ricigliano a statué que l’executive order du comté de Nassau, qui interdit les permis de parc à toute équipe, ligue ou organisation de femmes et de filles qui permettent aux athlètes transgenres féminines de participer, n’avait pas été émis avec l’autorité requise.

Dans sa décision de 13 pages, il a souligné que l’ordre de Blakeman visait à empêcher les femmes transgenres de participer au sport féminin dans les parcs du comté, « malgré l’absence de législation correspondante » lui accordant une telle autorité. Le juge a déclaré que le County Executive avait agi au-delà de ses compétences en tant que dirigeant principal du comté de Nassau.

Amanda Urena, présidente de la Long Island Roller Rebels, a salué la décision comme un « message fort » contre la discrimination. Elle a affirmé que cette victoire était une reconnaissance du droit des personnes transgenres à participer au sport comme tout le monde et que l’ordre de Blakeman tentait de les punir simplement parce qu’ils prônent l’inclusion et s’opposent à la transphobie.

L’Union des libertés civiles de New York, qui a intenté le procès au nom de la ligue, a déclaré que la décision annulait une politique nuisible qui cherchait à « marquer des points politiques bon marché en véhiculant des stéréotypes préjudiciables sur les femmes et les filles transgenres ».

Blakeman a rejeté la décision du juge en affirmant qu’elle n’avait pas abordé le fond du dossier. Il a maintenu que l’interdiction visait à protéger les femmes et les filles contre les blessures si elles étaient contraintes de concourir contre des femmes transgenres. La ligue de roller derby a plaidé que les lois sur les droits de l’homme et les droits civils de l’État interdisent explicitement la discrimination basée sur l’identité de genre.

En fin de compte, cette décision en faveur de l’inclusion et de l’égalité rappelle que les personnes transgenres ont le droit de participer pleinement au sport, et que toute forme de discrimination ne sera pas tolérée. Les législations discriminatoires contre les jeunes transgenres dans le sport continuent de faire l’objet d’un débat vif, mais des victoires comme celle-ci montrent que chaque individu mérite d’avoir sa place sur le terrain, quel que soit son genre.