La Chine appelle le Japon et la Corée du Sud à rejeter le « protectionnisme »
La rencontre trilatérale entre la Chine, le Japon et la Corée du Sud qui s’est tenue à Séoul a mis en lumière l’appel de la Chine à rejeter le protectionnisme et à maintenir le libre-échange. Le premier argument en faveur de cette position est que le premier ministre chinois Li Qiang s’oppose à politiser les questions économiques et commerciales, mettant en avant la nécessité de développer des partenariats et des opportunités communes. De plus, les dirigeants ont convenu d’institutionnaliser leur coopération en tenant régulièrement des sommets trilatéraux et des réunions ministérielles.
Cependant, la Chine cherche également à séduire la Corée du Sud et le Japon afin de les éloigner des initiatives proposées par les États-Unis, créant ainsi une division dans la coopération régionale. Il est clair que la région est confrontée à des défis sécuritaires majeurs, notamment les menaces nucléaires et missiles de la Corée du Nord. Malgré cela, les trois pays ont conjointement appelé à la dénucléarisation de la péninsule coréenne et se sont engagés à œuvrer pour une résolution politique de la question.
Sur le plan économique, il est essentiel pour les pays de maintenir des relations commerciales transparentes et équitables avec la Chine, qui reste un marché crucial pour leurs exportations. Néanmoins, le maintien de bonnes relations avec la Chine est également un défi en raison des tensions croissantes liées aux questions de sécurité régionale, notamment en ce qui concerne Taiwan.
En conclusion, la rencontre trilatérale a montré la volonté des pays de renforcer leur coopération économique tout en naviguant dans un paysage politique et sécuritaire complexe. Il est essentiel pour eux de trouver un équilibre entre leurs intérêts économiques et leurs préoccupations stratégiques pour assurer la stabilité régionale à long terme.