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Jon Stewart: Biden doit savoir que la démocratie est en fin de partie

Le président Joe Biden admettrait qu’il serait d’accord de perdre face à l’ancien président Donald Trump dans leur revanche électorale de novembre, ce qui préoccupe Jon Stewart. Dans une interview avec ABC News’s George Stephanopoulos, diffusée vendredi, Biden a déclaré qu’il pourrait accepter sa défaite s’il faisait de son mieux. « Tant que j’aurai donné le meilleur de moi-même, et que j’aurai fait du mieux que je sais faire, c’est ce qui compte, » a déclaré Biden.

Stewart, dans un épisode récent de « The Daily Show », a critiqué les commentaires de Biden en déclarant qu’il n’y a pas de trophées de participation en démocratie. Il a souligné que la performance désastreuse de Biden lors du débat présidentiel du 27 juin avec Trump mettait en évidence des faiblesses évidentes de sa campagne, en particulier ses multiples erreurs verbales. Stewart a souligné que la course de novembre est devenue un « combat existentiel pour la liberté et la démocratie » aux États-Unis.

Les réponses truffées de gaffes de Biden le mois dernier ont alimenté les appels à sa démission en tant que candidat démocrate présumé. Cependant, Stewart a précisé qu’il ne demandait pas encore à Biden de se retirer. Il a suggéré que l’incertitude actuelle entourant la candidature de Biden pourrait offrir une opportunité sans précédent pour l’Amérique.

Biden, de son côté, ne semble pas prêt à renoncer à sa réélection. Il a réitéré ses intentions de rester dans la course dans une lettre adressée aux démocrates du Congrès. D’ailleurs, il a semblé accueillir favorablement l’idée d’une convention ouverte si l’on se réfère à sa dernière interview avec « Morning Joe » sur MSNBC.

En conclusion, la position de Biden sur une potentielle défaite face à Trump et les appels à sa démission ont suscité des inquiétudes, avec Jon Stewart mettant en lumière les enjeux critiques de cette élection présidentielle. Le débat sur la candidature de Biden et la possibilité d’un convention ouverte pour les candidats démocrates continuent de faire parler, car l’échéance de novembre approche à grands pas.