Divertissement

Tout ce que nous savons sur le film et la controverse

Le biopic sur Donald Trump, intitulé « The Apprentice », a été présenté au Festival de Cannes lundi devant une salle comble et a reçu une ovation debout de huit minutes – mais tout le monde ne tape pas des mains. L’équipe juridique de l’ancien président a envoyé une lettre de cessation et de renonciation aux réalisateurs pour bloquer sa vente et sa diffusion aux États-Unis. L’avocat de Trump, David A. Warrington, a accusé les réalisateurs de diffamation et d’ingérence électorale illégale, qualifiant le film de « concoction de mensonges ». Les producteurs du film ont répondu en insistant sur le fait qu’il s’agit d’un « portrait équitable et équilibré ».

Le film, réalisé par Ali Abbasi avec un scénario du journaliste Gabriel Sherman, retrace l’ascension de Trump, interprété par Sebastian Stan, alors qu’il navigue dans le monde impitoyable de l’immobilier à New York dans les années 1970 et 1980. Son mentor tristement célèbre, Roy Cohn, joué par Jeremy Strong, et sa première épouse, Ivana, jouée par Maria Bakalova, sont des figures clés du film.

Les critiques ont été divisées, certains qualifiant le film de « biographie d’origine intelligente, tranchante et surprenante » tandis que d’autres le décrivent comme une « version dessin animé des premières années de Donald Trump ». Une scène d’agression « explosive » montrant le personnage de Trump violant Ivana a suscité un débat houleux.

Malgré les menaces de poursuites judiciaires de l’équipe de Trump, les réalisateurs ont affirmé que le film est un portrait équitable de l’ancien président. Ils ont déclaré qu’ils souhaitaient que tout le monde le voie et se fasse ensuite son propre avis. Abbasi a déclaré qu’il reste imperturbable face aux menaces de poursuites.

« The Apprentice » n’a pas encore de distribution aux États-Unis, mais il sera diffusé au Royaume-Uni et en Irlande plus tard cette année. Le réalisateur espère le sortir en septembre, en synchronisation avec les débats présidentiels. Malgré toutes les controverses entourant le film, Abbasi se montre ouvert à montrer le film à l’ancien président lui-même.