L’écrivain d’Saturday Night Live Alex English pense que les réseaux sociaux ont ruiné l’art de la comédie
Alex English, un humoriste dynamique et talentueux, ne semble jamais prendre de pause estivale. Fraîchement sorti de deux sets de stand-up à New York City, il se prépare à prendre un vol de dernière minute pour Londres, où il se produira au Top Secret Comedy Club ce week-end. Le travail ne s’arrête jamais lorsqu’on est, eh bien, un humoriste en activité.
Depuis qu’il a rejoint l’équipe de scénaristes de SNL en 2021 (saison 47), English a montré un talent remarquable pour l’humour qui touche juste (d’autant plus impressionnant qu’il n’avait aucune expérience préalable en sketches avant SNL). En peu de temps, il a offert au public des sketchs tels que « Hot Girl Hospital », « Nice Jail » et l’instantanément iconique « Lisa from Temecula », inspiré lors d’un voyage à Detroit, sa ville natale.
Pour English, l’inspiration pour son humour ne provient pas des réseaux sociaux, mais des expériences analogiques. « Je parle aux gens, à ma famille. Je lis le journal. Je lis aussi beaucoup de livres », explique-t-il. « J’adore observer les gens. Je suis un vieil homme. »
Appartenant à la nouvelle génération d’humoristes passionnants et passionnément queer, aux côtés de John Early, Bowen Yang, Sam Jay et Joel Kim Booster, English vise à créer une compréhension commune à travers les absurdités de la vie. Il affirme que les réseaux sociaux ont non seulement ruiné l’art de la comédie, mais aussi notre relation avec celle-ci. Il explique comment nous en sommes arrivés là et comment nous pourrions nous en sortir.
Dans une discussion avec Jason Parham, English exprime ses craintes quant à l’état actuel de la comédie. Il souligne que la prolifération de contenu humoristique sur les réseaux sociaux a saturé le marché, rendant difficile pour les artistes de se démarquer. Il remet en question le fait que la réussite de nos jours dépend de la quantité de followers et de contenu viral, plutôt que de la qualité du travail sur scène.
En conclusion, Alex English met en lumière le besoin essentiel de revenir à une approche authentique et personnelle de la comédie. Il défend l’idée que le véritable humour naît de l’observation du monde qui nous entoure, et non de la quête de popularité sur les réseaux sociaux. Sa vision rafraîchissante et sa volonté de renouer avec l’essence de la comédie offrent un nouvel élan à un art souvent envahi par la superficialité.