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Wimbledon surveille les médias sociaux pour protéger les joueurs contre le cyberharcèlement.

Le All England Club surveille les réseaux sociaux pour protéger les joueurs de Wimbledon contre le cyberharcèlement

Le All England Club a décidé cette année de surveiller les réseaux sociaux pour aider à protéger les joueurs de Wimbledon contre le cyberharcèlement, une première pour le tournoi.

Le directeur du tournoi, Jamie Baker, a déclaré : « Ce n’est pas quelque chose que vous verrez dans le domaine public du tout. Vous ne nous verrez pas en parler. Mais en fait, nous parcourons les réseaux sociaux à la recherche de ce type de contenu, et cela signifie que nous pouvons obtenir des informations que nous n’avons pas eues par le passé. Nous ne nous contentons pas de ce que le joueur pourrait dire lui être arrivé ». Il a ajouté : « Aussi, s’il y a quelque chose qui suscite des inquiétudes, c’est à ce moment-là que notre équipe de sécurité peut intervenir. »

Cette initiative fait suite à ce que la Fédération Française de Tennis a fait lors des derniers French Open l’année dernière, en commençant à payer une entreprise pour fournir aux joueurs un logiciel utilisant l’intelligence artificielle pour bloquer les commentaires négatifs.

Selon Baker, l’intelligence artificielle joue un rôle dans les efforts du All England Club dans ce domaine, mais des personnes sont également impliquées pour surveiller ce qui est dirigé en ligne contre les compétiteurs pendant le tournoi du Grand Chelem de deux semaines qui se termine le 14 juillet.

Les joueurs peuvent choisir d’opter pour ce service et décider de faire scanner intégralement ce qui est posté sur les réseaux sociaux. Les messages peuvent inclure des réactions de colère exprimées par des parieurs ayant perdu de l’argent sur un match particulier, des commentaires racistes, voire parfois des menaces de mort, selon les joueurs.

Après une discussion avec le joueur, le tournoi pourrait contacter la police, si nécessaire, bien que Baker ait refusé de dire si cela s’était déjà produit.

En cas d’activité criminelle, les autorités policières seraient impliquées, a souligné Baker, ajoutant : « Mais cela sortirait de notre compétence. Nous passerions évidemment l’information. Mais nous n’intervenons pas directement et ne devenons pas la police. »

En conclusion, cette nouvelle mesure de surveillance des réseaux sociaux par le All England Club montre une prise de conscience croissante dans le monde du tennis pour protéger les joueurs contre le cyberharcèlement. Il s’agit d’une avancée positive pour garantir la sécurité et le bien-être des sportifs de haut niveau.