Politique

Juge reporte la condamnation de Trump pour paiement de silence jusqu’au moins septembre après la décision d’immunité de la cour suprême.

L’affaire des paiements de silence de l’ancien président Donald Trump a été reportée jusqu’en septembre au moins, suite à une décision de justice concernant l’immunité présidentielle. Trump devait initialement être condamné le 11 juillet pour des accusations de falsification de documents commerciaux à New York. Cependant, ses avocats soutiennent que la décision de la Cour Suprême justifie non seulement le report de la sentence, mais aussi l’annulation de sa condamnation. Cette nouvelle date, fixée au 18 septembre au plus tôt, se rapproche de l’élection présidentielle, ce qui pourrait influencer les électeurs. Ce report intervient après une série de victoires politiques et juridiques pour Trump, y compris la décision de la Cour Suprême concernant son immunité présidentielle.

Cette décision de report vient clore une série de procédures en cours contre Trump, dont une affaire d’ingérence électorale en 2020 à Washington. L’immunité présidentielle accordée par la Cour Suprême limite les poursuites contre les actes officiels du président, ce qui pourrait avoir un impact sur l’affaire des paiements de silence. Les avocats de Trump ont demandé au juge de revoir le verdict de culpabilité du jury et de différer la sentence pour tenir compte de cette nouvelle donne. La date du 18 septembre a été fixée pour la prochaine étape de l’affaire, si elle est encore nécessaire.

Les procureurs de Manhattan ont réagi en affirmant que ces arguments étaient infondés, mais ont accepté le report de la sentence pour permettre au juge d’examiner la question. Trump a été reconnu coupable le 30 mai de falsification de documents commerciaux liés à un paiement de 130 000 dollars à l’actrice pornographique Stormy Daniels. Cette affaire fait partie d’un schéma plus large visant à acheter le silence de personnes ayant des informations embarrassantes sur Trump pendant la campagne électorale de 2016.

La sentence potentielle pour falsification de documents commerciaux est de quatre ans de prison, mais d’autres peines comme la probation, une amende ou une libération conditionnelle sont également possibles. Trump serait le premier ex-président condamné pour un crime. La décision finale du juge devrait être rendue le 6 septembre, avec des implications potentiellement importantes pour l’issue de l’élection présidentielle à venir.