Pourquoi des acteurs autochtones ont accepté d’aider à raconter l’histoire de Kevin Costner « Horizon », qui revisite des moments douloureux de l’histoire des Amérindiens.
Dans le premier volet de son épopée en quatre parties, intitulée « Horizon : An American Saga », Kevin Costner nous plonge dans l’histoire des colons qui cherchent à conquérir de nouvelles terres à l’ouest, au mépris des terres apaches. Cette situation soulève des questions complexes sur la représentation des peuples autochtones dans le cinéma. Les acteurs autochtones qui ont rejoint le casting de « Horizon » ont souhaité s’assurer que leurs personnages ne tombent pas dans les stéréotypes habituels, mais soient représentés de manière respectueuse et fidèle à la réalité.
La confiance envers Kevin Costner en tant que réalisateur, notamment grâce à son film oscarisé « Danse avec les loups », a été un facteur déterminant pour de nombreux acteurs autochtones qui ont accepté de participer à ce projet. Ils ont apprécié son approche empathique et respectueuse des peuples autochtones. Les personnages féminins autochtones ont également été traités de manière forte et indépendante, reflétant la réalité des sociétés matriarcales.
Malgré des critiques soulevant des questions sur le temps d’écran et la représentation des personnages autochtones dans le film, Kevin Costner affirme avoir voulu donner aux Amérindiens la dignité et la force qu’ils avaient lors de la conquête des terres américaines. Il insiste sur l’importance de raconter leur histoire et de montrer les enjeux auxquels ils étaient confrontés.
L’intégration de la langue apache dans le dialogue a également été un défi pour les acteurs autochtones, qui ont dû apprendre et maîtriser une nouvelle langue pour donner plus d’authenticité à leurs personnages. Malgré ces défis, ils espèrent que le public ressentira de la fierté et du respect envers les peuples autochtones en visionnant ce film.
En fin de compte, « Horizon : An American Saga » cherche à montrer que les communautés autochtones sont toujours présentes, fortes et résilientes. Ce premier chapitre, disponible en salles à partir du 28 juin, invite le public à découvrir une version plus nuancée et respectueuse de l’histoire des peuples autochtones dans la conquête de l’Ouest américain.