Les banques européennes en Russie font face à un « terriblement grand risque », déclare Yellen.
La secrétaire du Trésor américain, Janet Yellen, a récemment annoncé que les banques européennes prenaient des risques croissants en opérant en Russie, et que les États-Unis envisageaient de renforcer leurs sanctions secondaires sur les banques qui contribuent aux transactions en faveur de l’effort de guerre russe. Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs grandes banques européennes sont impliquées dans des activités en Russie, ce qui soulève des préoccupations en matière de conformité aux sanctions internationales.
L’article souligne que le Conseil de stabilité financière américain examine de près la possibilité de durcir les sanctions contre les banques opérant en Russie, sans pour autant préciser quelles institutions pourraient être visées. Janet Yellen a souligné que les sanctions dépendront de la conduite des banques concernées et des risques que cela représente. Elle a notamment cité le cas de la Raiffeisen Bank International autrichienne et de la banque italienne UniCredit, encouragées par leurs superviseurs à être très prudentes dans leurs activités en Russie.
L’article met également en lumière les pressions exercées sur les banques européennes par les autorités américaines et européennes pour se retirer de Russie, en raison des risques financiers et de réputation associés à de telles activités. En effet, le président américain Joe Biden a récemment renforcé les pouvoirs de sanctions secondaires du Trésor américain, ce qui a incité les banques à réduire leurs interactions avec la Russie. Néanmoins, des préoccupations persistent quant à la capacité de la Russie à contourner les sanctions et à poursuivre ses activités militaires avec le soutien de pays tiers.
En conclusion, cet article met en lumière les tensions croissantes entre les autorités américaines et européennes et les banques opérant en Russie, soulignant l’importance de la conformité aux sanctions internationales et le risque associé à des activités financières controversées. Il souligne également la nécessité pour les banques européennes de se conformer aux réglementations en vigueur et de prendre des mesures pour éviter des conséquences sévères en cas de non-respect des sanctions.