Pomme en infraction de la loi sur l’App Store, dit l’UE
L’accusation de l’Union européenne à l’encontre d’Apple
La Commission européenne a accusé Apple de violer de nouvelles lois visant à encadrer les grandes entreprises technologiques. Selon l’UE, l’App Store d’Apple exclut les places de marché concurrentes, ce qui constitue la première fois qu’elle a constaté qu’une entreprise enfreint la loi sur les marchés numériques (DMA). En conséquence, Apple risque une amende pouvant aller jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires mondial s’il ne se conforme pas aux règles.
Apple soutient que son plan est conforme à la loi et a été invité à examiner les conclusions préliminaires de l’enquête. L’entreprise peut éviter une amende colossale si elle soumet une proposition satisfaisante à l’UE. Selon la Commission européenne, les développeurs devraient pouvoir informer librement les clients de l’existence de magasins d’applications moins chers que celui d’Apple, qui facture en moyenne une commission de 30%.
La Commission accuse également Apple de frais « dépassant ce qui est strictement nécessaire ». En réponse, Apple affirme avoir apporté des modifications récemment pour se conformer à la DMA, assurant que plus de 99% des développeurs continueraient de payer les mêmes frais, voire moins, grâce aux nouveaux termes commerciaux de l’entreprise.
Apple met également en avant les avantages en termes de sécurité pour les utilisateurs en restant sur l’App Store officiel. La Commission se dit prête à discuter des questions de sécurité. Par ailleurs, une autre enquête est en cours sur les nouveaux termes contractuels proposés par Apple aux développeurs, portant notamment sur des frais de téléchargement et des critères d’éligibilité pour les développeurs de magasins d’applications alternatifs. Apple affirme avoir assoupli ses critères d’éligibilité et supprimé le frais de téléchargement pour les applications non lucratives.