Le gouvernement français pourrait manquer la date limite de retrait du revêtement de façade.
Le rapport du Bureau national de l’audit (NAO) met en lumière les défis persistants liés au retrait du revêtement extérieur des bâtiments au Royaume-Uni. Selon le NAO, jusqu’à 60 % des bâtiments avec un revêtement dangereux n’ont pas encore été identifiés par le gouvernement, mettant en péril l’objectif de compléter les travaux d’ici 2035.
Le rapport souligne le manque de progrès dans l’identification des bâtiments nécessitant un remplacement du revêtement, ainsi que le rythme lent des travaux de remplacement effectués par le ministère du logement et des collectivités locales. De plus, le coût estimé des travaux s’élève à 16,6 milliards de livres sterling, alors que le gouvernement ne prévoit de récupérer qu’environ 3,4 milliards de livres grâce à une nouvelle taxe sur la sécurité des bâtiments.
La NAO recommande que si les progrès dans l’identification des bâtiments ne s’améliorent pas d’ici la fin de 2024, le gouvernement devra envisager d’autres mesures telles que l’enregistrement obligatoire des bâtiments de taille moyenne, des activités de contrôle renforcées et des actions pour aider à résoudre les litiges entre les résidents et les propriétaires.
En conclusion, il est crucial que le gouvernement britannique accélère le processus de remplacement du revêtement dangereux sur les bâtiments pour assurer la sécurité des résidents et respecter les délais fixés. Des mesures supplémentaires doivent être prises pour garantir la viabilité financière de ces travaux et protéger les contribuables.