Rachel Reeves n’est pas à l’abri des critiques concernant l’augmentation des cotisations d’assurance nationale.
La Chancelière Rachel Reeves défend la hausse des impôts pour les employeurs dans le dernier Budget tout en affirmant qu’elle n’est « pas immunisée » contre les critiques qu’elle a reçues. Elle a expliqué à la BBC que de l’argent devait être levé pour mettre les finances publiques sur une « base solide ». La décision d’augmenter les cotisations de sécurité sociale (NI) des entreprises a été vivement critiquée par de nombreuses entreprises, notamment des médecins généralistes qui soutiennent que cela pourrait affecter les services aux patients. La nouvelle leader du Parti conservateur, Kemi Badenoch, a critiqué cette mesure, affirmant qu’elle ne favoriserait pas la croissance et rendrait « tout le monde plus pauvre ».
Lors d’une apparition avec Laura Kuenssberg, la chancelière a été interrogée sur la possibilité de reconsidérer la hausse des cotisations de NI pour les employeurs. « Je ne suis pas insensible à leurs critiques », a déclaré Reeves, « mais nous devons lever des fonds pour mettre nos finances publiques sur une base solide. » Le Budget de mercredi a présenté des politiques visant à augmenter les dépenses de près de 70 milliards de livres par an au cours des cinq prochaines années. Environ la moitié de ce montant est financée par des augmentations d’impôts, l’autre moitié provenant d’une hausse de l’emprunt. La hausse des cotisations de NI pour les employeurs devrait rapporter 20 milliards de livres par an, ce qui en fait l’une des plus grandes mesures fiscales uniques de l’histoire.
D’un point de vue politique, cette décision souligne le fossé politique croissant entre les partis en matière de politique économique. Le nouveau leader conservateur pense que des impôts plus bas stimuleront la croissance économique, tandis que le Parti travailliste est en faveur de hausses d’impôts pour investir dans le NHS et l’éducation. Cependant, l’ampleur des hausses d’impôts n’avait pas été révélée avant les élections, et la chancelière insiste sur le fait qu’elle a dû agir en raison de l’état des finances publiques.
Malgré les critiques, Rachel Reeves affirme que son budget n’est pas « idéologique » et que les mesures prises sont nécessaires pour stabiliser l’économie. Elle a également nié que le Parti travailliste ait envisagé d’augmenter les cotisations de NI des employeurs avant d’arriver au pouvoir. La chancelière a admis qu’elle avait tort de dire qu’aucun impôt supplémentaire ne serait nécessaire lors des élections, mais elle a déclaré qu’elle avait dû prendre des décisions difficiles pour garantir la santé financière du pays.
En conclusion, malgré les critiques et les tensions politiques, Rachel Reeves défend sa décision de lever des fonds et d’augmenter les impôts pour assurer la stabilité financière du pays. Elle croit que ces mesures sont nécessaires pour garantir la prospérité à long terme et soutenir les services publics essentiels.