Les politiciens trop peu ambitieux pour sauver la nature, affirment les scientifiques
L’absence de progrès alarmants dans la préservation de la nature lors du sommet de la biodiversité de l’ONU
Les scientifiques alertent sur le manque alarmant de progrès dans la préservation de la nature alors que le sommet de la biodiversité de l’ONU, COP 16, touche à sa fin. Malgré les discussions des représentants de 196 pays à Cali, en Colombie, pour convenir de mesures visant à enrayer le déclin de la nature d’ici 2030, il est clair que l’ambition politique ne correspond pas au défi de réduire la destruction de la nature qui coûte des milliards à l’économie.
Selon un expert de premier plan, Tom Oliver, professeur de biodiversité à l’Université de Reading, nous sommes coincés dans un « cercle vicieux où les problèmes économiques réduisent la focalisation politique sur l’environnement » alors que la destruction de la nature coûte des milliards à l’économie. Il est clair que jusqu’à ce que les dirigeants mondiaux fassent de la préservation de la nature une priorité politique, les risques liés à la nature continueront d’escalader.
Le sommet a convenu de lever des fonds pour la conservation en obligeant les entreprises à payer pour l’utilisation des ressources génétiques de la nature. Cependant, avec un million d’espèces menacées d’extinction et un déclin de la nature à des taux sans précédent dans l’histoire humaine, il est impératif d’agir rapidement.
Nathalie Seddon, professeure de biodiversité à l’Université d’Oxford, a souligné que même si des progrès significatifs ont été réalisés, le tableau global est « sans aucun doute profondément préoccupant ». Il est clair que la biodiversité est reléguée au second plan par rapport à l’action climatique, malgré la nécessité de coordonner pleinement les approches.
En conclusion, il est crucial que les dirigeants mondiaux prennent des mesures concrètes pour préserver la nature et que des actions immédiates soient prises pour protéger notre environnement avant qu’il ne soit trop tard. Le sommet de la biodiversité de l’ONU, COP 16, était une première occasion d’évaluer les progrès vers un accord historique pour restaurer la nature convenu en 2022, mais il est clair que des mesures plus ambitieuses et coordonnées sont nécessaires pour relever ce défi crucial.