Politique

Le propriétaire du Washington Post, Jeff Bezos, défend le manque de soutien officiel

En tant que propriétaire du Washington Post, Jeff Bezos a récemment défendu la décision controversée de son journal de ne pas soutenir un candidat à l’élection présidentielle, affirmant qu’il s’agissait d’un « pas significatif dans la bonne direction » pour regagner la confiance perdue des Américains dans les médias. Bezos a reconnu que le changement aurait dû être fait plus tôt, mais a souligné qu’il s’agissait d’une lacune de planification plutôt que d’une stratégie intentionnelle.

L’op-ed de Bezos, intitulé « La dure vérité : les Américains ne font pas confiance aux médias », a été publié à un moment où le personnel éditorial du journal était encore sous le choc de l’annonce selon laquelle le Washington Post cesserait de soutenir des candidats à la Maison Blanche, une tradition vieille de plusieurs décennies.

Bezos a argumenté que les endorsements présidentiels n’ont aucun impact sur les résultats des élections et ne font que créer une perception de partialité. En mettant fin à cette pratique, le propriétaire du Washington Post a affirmé qu’il s’agissait d’une décision fondée sur des principes.

Malgré les critiques et les départs de membres du conseil éditorial, Bezos a maintenu que la décision de ne pas soutenir de candidat était prise en interne, sans aucune influence extérieure. Il a également souligné la nécessité pour les médias de regagner la confiance du public, soulignant que la perception de partialité nuit à la crédibilité des médias.

En fin de compte, Bezos a insisté sur le fait que le Washington Post était engagé à fournir une information précise et impartiale, et que la décision de mettre fin aux endorsements présidentiels était la bonne. Il a reconnu que les médias doivent reconnaître leurs lacunes pour regagner la confiance du public, soulignant que la perception de partialité est un obstacle à surmonter dans le paysage médiatique actuel.