‘BBL Drizzy’ était le début du futur de la musique IA
Les outils d’Intelligence Artificielle (IA) sont de plus en plus utilisés dans l’industrie musicale, que ce soient pour la génération de musique à partir de zéro comme MusicFX de Google, Suno et Udio, ou pour l’extraction de pistes, le mixage et le mastering, et même pour le brainstorming des paroles. Ces outils rencontrent un succès auprès des amateurs comme des professionnels.
Sam Hollander, un producteur de pop qui a travaillé avec des artistes tels que Panic! at the Disco et Flava Flav, compare l’IA à l’explosion des boîtes à rythmes dans les années 80, et comment les batteurs de studio ont dû s’adapter et apprendre à programmer s’ils voulaient continuer à travailler.
La question qui se pose est de savoir si l’industrie musicale va bifurquer en deux voies distinctes : d’un côté celle qui résiste à l’IA, et de l’autre celle qui l’intègre à sa pratique. Récemment, des milliers de musiciens et créatifs se sont rangés du côté de la première option, soutenant que la formation en IA était une menace injuste pour leur gagne-pain.
Toutefois, pour des artistes comme Hollander et Hatcher, l’IA est utilisée pour inspirer et faciliter le processus de création, mais jamais au détriment des paroles originales. En effet, l’humour et l’originalité des paroles restent un domaine où l’IA ne brille pas encore, nécessitant toujours l’intervention humaine pour éviter le piège de la banalité.
D’un autre côté, l’IA se développe dans la musique d’ambiance et chill, avec des chaînes YouTube comme Home Alone et what is ? qui utilisent l’IA de manière presque indétectable, rendant l’IA quasiment indiscernable des morceaux composés par des humains.
En conclusion, l’intégration de l’IA dans l’industrie musicale est inévitable, mais il est important que les artistes gardent le contrôle de leur créativité et continuent à apporter leur touche personnelle pour que la musique générée par l’IA reste intéressante et authentique.