Angela Rayner défend le Parti travailliste après la plainte de la campagne de Trump
Deputy Prime Minister Angela Rayner a défendu la position du Parti travailliste concernant le volontariat de son personnel pour la campagne présidentielle de Kamala Harris. Elle a affirmé à la Chambre des communes que « les gens, dans leur temps libre, vont souvent faire campagne », ajoutant que « cela se produit dans tous les partis politiques ».
Lors des questions au Premier ministre, Rayner a déclaré qu’aucune loi n’avait été enfreinte et que les militants étaient des bénévoles. La campagne de Donald Trump a déposé une plainte alléguant que le Parti travailliste avait enfreint les règles électorales américaines sur l’ingérence étrangère en envoyant des activistes faire campagne pour Harris, sa concurrente du Parti démocrate.
Rayner répondait à une question de Stephen Flynn, leader du SNP à Westminster, qui l’a invitée à se joindre à lui « pour applaudir les courageux membres du personnel du Parti travailliste qui ont traversé l’Atlantique pour faire campagne contre Donald Trump ».
Le Premier ministre adjoint a répondu : « Les gens, dans leur propre temps, vont souvent faire campagne, et c’est ce que nous avons vu. « Cela se produit dans tous les partis politiques, les gens vont faire campagne et font ce qu’ils veulent avec leur propre temps et leur propre argent. »
Le différend autour de la campagne a été déclenché par une publication sur les réseaux sociaux désormais supprimée de la part de Sofia Patel, responsable des opérations du Parti travailliste, indiquant qu’elle avait environ 100 membres actuels et anciens du parti se rendant en Amérique avant le jour du scrutin.
Le post sur LinkedIn indiquait qu’elle avait « 10 places disponibles » pour quiconque serait prêt à se rendre en Caroline du Nord pour faire campagne en faveur de Harris, ajoutant « nous nous occuperons de votre logement ».
Les étrangers sont autorisés à faire du volontariat dans les campagnes politiques aux États-Unis tant qu’ils ne sont pas rémunérés, selon les règles de la Commission électorale fédérale. Les sources du Parti travailliste insistent sur le fait que personne n’a commis d’acte répréhensible, mais s’inquiètent de savoir si le différend pourrait avoir un impact sur la « relation spéciale » entre le Royaume-Uni et les États-Unis si Trump remporte l’élection le 5 novembre.
En conclusion, malgré les critiques et les allégations de non-conformité aux lois électorales américaines, le Parti travailliste maintient que ses volontaires n’ont rien fait de mal et que leur engagement politique demeure une pratique courante au sein des partis politiques. La défense de cette position par la députée Angela Rayner souligne la volonté du parti de continuer à soutenir les campagnes démocratiques aux États-Unis, tout en préservant les relations internationales entre le Royaume-Uni et les États-Unis, quel que soit le résultat de l’élection présidentielle.