Trump met en avant l’hypermasculinité alors qu’il et Harris poursuivent les électeurs masculins
Les hommes américains sont de plus en plus sollicités par Donald Trump et ses alliés pour croire que leur vote reflète leur masculinité. Dans les semaines précédant les élections du 5 novembre, le candidat républicain accentue son ton hypermasculin et son soutien aux rôles de genre traditionnels, dans le but de séduire les hommes dans un face-à-face avec la candidate démocrate Kamala Harris.
L’approche de Trump envers les hommes est catégorique et souvent accompagnée d’un langage cru et dégradant, affirmant que voter pour l’ancien président républicain est un signe de virilité. D’un autre côté, Harris utilise des discours informels et parfois des réprimandes pour renforcer son soutien parmi les hommes noirs et hispaniques.
La bataille serrée entre Trump et Harris met en lumière l’importance des petits groupes d’électeurs indécis dans les États-clés qui pourraient décider de l’élection. Dans une tentative de courtiser les électeurs au-delà de leur base idéologique, les deux camps cherchent à toucher un public plus large.
Les sondages et l’histoire témoignent de la lutte des candidats pour obtenir le soutien des hommes. En 2016, Trump a remporté le vote masculin face à Hillary Clinton, mais en 2020, il a perdu contre Joe Biden malgré le soutien des hommes. Cette année, les hommes semblent pencher en faveur de Trump et les femmes en faveur de Harris.
En fin de compte, il est important de souligner que le vote ne devrait pas être conditionné par des normes de masculinité préconçues. Chaque individu doit voter en fonction de ses convictions, de ses valeurs et de ses intérêts, et non pas en fonction de pressions sociales ou politiques visant à dicter leur masculinité.
En conclusion, il est crucial de dépasser les stéréotypes de genre et de reconnaître que chaque personne a le droit de voter en toute liberté, indépendamment des tentatives de politisation de la virilité. Le vote devrait être une expression de choix individuel, et non pas un reflet de normes préconçues de genre.