Divertissement

Les jurés du procès de l’agresseur de Salman Rushdie ne devraient probablement pas entendre parler de son mobile

Le procès de Hadi Matar, accusé d’avoir gravement blessé l’auteur Salman Rushdie lors d’une attaque au couteau, s’ouvrira le 15 octobre. Les jurés sélectionnés ne devraient pas être informés de la fatwa qui aurait motivé Matar à agir, selon le procureur Jason Schmidt. Matar, d’origine libanaise et pratiquant l’islam, est accusé de tentative de meurtre pour avoir poignardé Rushdie à plusieurs reprises lors d’une conférence littéraire en août 2022. Une accusation fédérale distincte le qualifie de terroriste, affirmant qu’il cherchait à exécuter une fatwa émise en 1989.

La défense, articulée par l’avocat Nathaniel Barone, craint que les jurés ne soient influencés par les récents événements mondiaux et les préjugés envers Matar, qui aurait subi du racisme dans sa jeunesse. Barone a demandé un changement de lieu pour le procès, actuellement en attente devant une cour d’appel. Salman Rushdie, célèbre pour avoir été visé par une fatwa de l’Ayatollah Khomeini en 1989, s’est peu à peu rétabli et a repris une vie publique normale.

L’article aborde donc la complexité du procès de Hadi Matar, soulignant les enjeux liés à la perception du public et à la justice impartiale. Il met en lumière la nécessité de protéger les droits de l’accusé tout en assurant un procès équitable pour les parties impliquées.