Député travailliste dans une nouvelle tentative de modifier la loi sur le suicide assisté
Avec le projet de loi visant à accorder aux personnes en phase terminale en Angleterre et au Pays de Galles le droit de choisir de mettre fin à leur vie qui sera introduit au Parlement ce mois-ci, la députée travailliste Kim Leadbeater estime que « le moment est venu » d’ouvrir un nouveau débat sur le suicide assisté, après le rejet d’un projet de loi sur la question en 2015.
Kim Leadbeater a déclaré que ses propositions permettraient aux adultes éligibles en fin de vie de choisir d’abréger leur vie s’ils le souhaitent. Bien que les détails ne soient pas encore finalisés, le projet de loi devrait être similaire à une proposition à la Chambre des Lords, qui permettrait aux adultes en phase terminale ayant six mois ou moins à vivre d’obtenir de l’aide médicale pour mettre fin à leurs propres vies.
Le débat sur le suicide assisté a pris de l’ampleur ces derniers mois, notamment après que la présentatrice Dame Esther Rantzen a révélé qu’elle souffrait d’un cancer du poumon et avait rejoint Dignitas, la clinique de suicide assisté en Suisse.
Certains s’opposent à ce changement, comme la baronne Tanni Grey-Thompson, qui craint « l’impact sur les personnes vulnérables, les personnes handicapées, le contrôle coercitif, et la capacité des médecins à poser un diagnostic à six mois ».
Malgré les oppositions, certains défendent le besoin de ce changement de loi, comme Anil Douglas, dont le père, atteint de sclérose en plaques secondaire progressive, a décidé de mettre fin à ses jours dans des conditions difficiles. Il estime que la loi actuelle est dangereuse et pousse les gens à prendre des décisions risquées.
Il est clair que le débat sur le suicide assisté divise toujours, et il reste à voir comment le vote se déroulera à la Chambre des communes. Cependant, il est certain que le sujet continuera à susciter des discussions passionnées et des réflexions approfondies sur la fin de vie.